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J’accuse la BCE de crime économique !
09/05/2009 20:24
Par Laurent Pinsolle
Hier, la Banque Centrale Européenne a baissé son principal taux directeur de 0,25 point, à 1%, marquant la victoire des « faucons » sur les « colombes ». La zone euro conserve donc la politique monétaire la plus restrictive des pays développés, malgré la sévérité de la crise. Divergences atlantiques
Comme le montre le graphique du Monde sur l’évolution des taux directeurs, la réaction de la Fed et de la BCE à la crise économique a été radicalement différente. D’une part, la Réserve Fédérale Américaine a réagi à la fois très rapidement et de manière radicale pour donner un bol d’air à l’économie et d’autre part, la BCE a réagi à la fois tardivement et de manière très prudente. On peut toujours dire que la récession est aussi grave des deux côtés de l’Atlantique pour soutenir la politique de la BCE.
Mais ce raisonnement est une erreur. Car le fait que la crise soit aussi grave en Europe et aux Etats-Unis est un terrible aveu d’échec de la politique européenne. Car tout aurait dû contribuer à ce que la crise soit beaucoup moins dure du côté européen. En effet, si les prix de l’immobilier ont baissé de 30% outre-Atlantique, les prix ont à peine baissé dans les pays de la zone euro, à l’exception de l’Espagne. La crise financière est également beaucoup plus grave aux Etats-Unis.
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La France qui ferme
09/05/2009 20:16
Un patron d’une entreprise textile de Castres a récemment proposé à 9 salariés un reclassement en Inde pour 69 € par mois. Le PDG de la Société CARREMAN s’en explique dans la Dépêche du Midi en indiquant que sa provocation vise à dénoncer la loi qui oblige une entreprise qui dispose d’autres sites de production à y proposer à un salarié licencié un reclassement. Tous les syndicats et les partis politiques ont protesté, indignés.
Mais pourquoi ne protestent-ils pas tous les jours contre le système de libre-échange déloyal qui provoque ce type de délocalisation ?
L’indignation générale porte sur l’effet mais pas sur la cause, que la société française refuse de voir en face !
Quand il y a des années, je mettais en garde contre le cataclysme économique et social entraîné par la concurrence totalement déloyale des pays émergents que des multinationales maintiennent pour bénéficier de conditions de production sans égal, on me regardait de travers et les bien-pensants expliquaient doctement que les délocalisations ne représentaient qu’une très faible part des suppressions d’emplois.
Aujourd’hui, avec la surévaluation de l’euro, la crise du crédit et la récession, le dumping monétaire sans précédent de la Chine et l’accroissement permanent des charges sur les entreprises de notre pays, le phénomène prend une ampleur inégalée.
Dans toute la France, des usines et même maintenant des centres de service délocalisent.
Les conséquences économiques deviennent insupportables :
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Déficit colossal du commerce extérieur,
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Amputation de la consommation des ménages qui fait boule de neige,
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Perte de savoir-faire industriel,
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Augmentation des dépenses sociales pour amortir la baisse du niveau de vie des salariés privés d’emploi dans des zones géographiques particulièrement touchées.
Quand les responsables politiques de notre pays prendront-ils conscience qu’il n’y a pas de nation libre et prospère sans une base productive diversifiée et innovante ?
Quand mettrons-nous enfin en place une autre politique européenne, seul moyen de rétablir par la préférence communautaire la loyauté des échanges ?
Quand l’Europe réagira-t-elle au dumping monétaire de la Chine, des Etats-Unis et même maintenant de la Grande-Bretagne ?
C’est l’enjeu majeur du débat européen, que les sortants de l’UMPS et leurs alliés centristes font tout pour accaparer en étouffant les voix dissonantes : ils entonnent le discours du changement à l’endroit d’un système dont ils sont non seulement collectivement responsables, mais qu’ils n’ont aucunement le pouvoir (à cause des traités qu’ils nous ont imposés), ni l’intention, de bouleverser. Comme en 2005, les Français doivent se mobiliser dans les urnes pour obliger leurs élites à cesser ce mensonge permanent. Avant qu’il ne soit vraiment trop tard…
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« Le petit livre mauve… » paraît mercredi prochain, 13 mai
07/05/2009 11:27
A comme Avenir, B comme Plan B, C comme Concurrence, M comme Malbouffe, ou encore O comme Otan…, le Petit Livre mauve de Nicolas Dupont-Aignan sera présenté à la presse le 13 mai prochain. Cet abécédaire « de l’Europe qui marche sur la tête et qu’il faut remettre sur ses deux jambes » met en évidence avec humour et lucidité les errements d’une Union européenne au fonctionnement parfois ubuesque, mais surtout nuisible aux intérêts de
la France. Le
livre énonce aussi les solutions de bon sens qu’il faudrait mettre en œuvre pour que l’Europe soit enfin utile. A ce titre, il présente un projet de traité alternatif. A noter que l’ouvrage de 150 pages, est publié par le premier éditeur équitable, par ailleurs spécialisé dans la distribution par Internet. Il sera en vente au centre national dès le 11 mai au prix de 2 euros (plus frais de port). Dans la dernière ligne droite des élections européennes, où certains ont manifestement intérêt à tout faire pour étouffer et détourner le débat, n’hésitez pas à l’acheter et à l’offrir à vos amis. Il sera également disponible en ligne.
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Un Appel pour le salaire maximum
06/05/2009 18:47
Marianne soutient un appel pour un salaire maximum lancé par une vingtaine d'économistes et soutenu par plusieurs hommes et femmes politiques. A signer, faire signer et débattre
Le Comité des Sages sur les abus des rémunérations des grands patrons, mandaté par le MEDEF et l'AFEP, va commencer à travailler. On se souvient que ledit Comité avait été créé après la grosse colère de Nicolas Sarkozy contre la rémunération des dirigeants de la Société Générale. Mais comme beaucoup de coups de gueules présidentiels, on sait déjà que celui-ci ne sera guère suivi d'effets. D'abord parce que le Comité a limité son champ d'intervention aux entreprises qui recourent « massivement » au chômage partiel ou à des plans sociaux « d'ampleur ». Ensuite parce que le sage désigné pour présider le Comité, Claude Bébéar dispose de plusieurs jetons de présence dans des grands groupes (Axa, mais aussi Schneider, Vivendi et BNP-Paribas). Même s'il est l'auteur inspiré du livre « Ils vont tuer le capitalisme », co-écrit avec Philippe Manière, le quotidien fort peu gauchiste Les Echos se demande s'il est le mieux placé pour aider les grands patrons à prendre conscience de ce que peuvent avoir de choquant leurs pratiques dans ce domaine.
Il faut donc nous occuper nous-même de lancer le débat public. C'est l'objet de cette appel, que nous appelons à signer et faire signer. La limitation de la rémunération des dirigeants ne résoudra pas à elle seule la crise. Mais sa valeur symbolique est forte. Et il n'y a aucune raison pour les sacrifices et les efforts ne soient concentrés que sur les salariés sous prétexte qu'ils sont les plus nombreux. Ce n'est pas une question de morale mais de société : le système hyper-inégalitaire que nous connaissons vient d'exploser, il nous faut inventer autre chose.
Pour un salaire maximum Avec la crise économique a surgi le débat sur le salaire maximum qui aurait été jugé totalement ringard voici encore quelques mois. Pourtant, cette proposition est de bon sens. Elle est même un symbole indispensable si les dirigeants veulent montrer qu’ils ont compris quelque chose au marasme actuel et qu’ils ne souhaitent pas que tout revienne « comme avant ». Le salaire maximum, ou mieux, la rémunération maximale, intégrant bonus et primes, est presque une nécessité : le salarié le mieux payé d’une entreprise vit dans la même société que celui qui est le plus mal payé. Si le premier gagne, comme c’est le cas aujourd’hui, 300 ou 400 fois, voire 5 ou 600 fois plus que le second, il n’a aucune chance de comprendre son univers et donc de prendre des décisions raisonnables qui le concernent. Conscient du problème, l’écrivain George Orwell avait proposé que le salaire du chef d’entreprise ne puisse jamais être plus de dix fois celui de l’ouvrier le plus mal payé. Pour Henry Ford, qui avait deviné qu'il vaudrait mieux fabriquer des 2 CV que des Jaguar, la bonne proportion était 40 fois. Dans la France de 2009, cela représente environ 500 000 euros de rémunération annuelle, ce qui est déjà une somme motivante. Le plafond pourrait être instauré par la loi ou par une mesure fiscale comme aux Etats-Unis, taxant à 80 ou 90% les revenus au-delà d’un certain niveau. Bref, la méthode se discute, mais le principe doit s’imposer au législateur le plus vite possible.
Premiers signataires : Samir Amin (économiste), Philippe Cohen (journaliste), Eric Conan (journaliste), Laurent Cordonnier (économiste), Liêm Hoang-Ngoc (économiste), Frédéric Lordon (économiste), Bernard Maris (économiste), Hervé Nathan (journaliste), Dominique Pilhon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Gilles Raveaud (économiste), Bertrand Rothé (économiste), Maurice Szafran (journaliste), Jacques Sapir (économiste), Henri Sterdyniak (économiste), Bruno Tinel (économiste), Michel Le Net (président d'honneur du Cercle d'Ethique des Affaires), Guillaume Duval (journaliste).
Soutenus par : Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Glavany, Jean-François Kahn, Marie-Noëlle Lienemann, Jean-Luc Mélenchon, Alain Liepietz.
Signez et faites signer l'appel pour un salaire maximum
http://www.marianne2.fr/Un-Appel-pour-le-salaire-maximum_a179349.html
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